Détails de l'atelier :
- Jour 2
- Journée complète en 3 sessions
- Salle - Vickers 2
- En anglais avec traduction française

Description :
Cet atelier explore la manière d'intégrer une approche sensible aux traumatismes dans les environnements éducatifs et les services de soutien, en portant une attention particulière au bien-être des apprenants, des enseignants et des travailleurs de soutien. S'appuyant sur les perspectives autochtones concernant le bien-être et la responsabilité relationnelle, cette session examinera ce qui doit être mis en place — tant au niveau humain qu'au niveau des systèmes — pour répondre de manière éthique et efficace lorsque les traumatismes se manifestent.
Les participants approfondiront leur compréhension des réponses au traumatisme (y compris les déclencheurs, la dissociation et le shutdown / l'effondrement), et apprendront à se préparer et à gérer les « moments chauds » (ou moments de crise) dans les salles de classe et les espaces d'aide. Nous nous concentrerons également sur l'impact du traumatisme vicariant, de la dysrégulation du personnel, de l'épuisement professionnel (burnout) et du taux de roulement élevé, et nous explorerons des stratégies concrètes pour bâtir des équipes plus sécuritaires et plus solidaires.
Lien avec la communauté et collaboration
L'objectif de ces séances est de comprendre l'impact des traumatismes au sein des communautés et l'importance d'activer une approche des services éducatifs en tenant compte de cela.
Animateurs :
Wanda Gabriel, MSW & Pamela Gabriel-Ferland, SW., M.Sc. A
Wanda Gabriel est une citoyenne de la communauté Kanehsatake/Kanieke:hake. Sur le plan professionnel, elle est travailleuse sociale et facilitatrice de guérison. Elle compte près de 30 ans d’expérience auprès des survivants des pensionnats, des victimes d’agression sexuelle et de traumatismes intergénérationnels. Dans le cadre de ce travail, elle a entrepris la gestion de plusieurs projets concernant le développement et la mise en œuvre de programmes. De sa propre communauté à diverses communautés au Québec et à travers le Canada.

Elle a également assuré la supervision clinique de divers organismes autochtones au Canada. En tant que professeure adjointe à l’Université McGill, elle a assuré l’enseignement et la supervision d’étudiants au niveau du baccalauréat et de la maîtrise en travail social. Elle poursuit son travail universitaire en tant que professeure auxiliaire à l’École de travail social de l’Université McGill.
Elle relance actuellement une entreprise sociale qui a débuté en 2013 ; cofondatrice d’une entreprise familiale/sociale, Tsi non we tiota’shá;ronte, (Retour à la source). L’entreprise offre des conseils sur le bien-être communautaire, les modèles de prévention, les modèles de guérison, la formation et la recherche et l’évaluation de programmes.
Elle a reçu deux prix, l'un de l'Université McGill en 2021 pour le prix de développement communautaire et d'équité et en 2023, elle a reçu le prix du Lieutenant-gouverneur du Québec pour l'ensemble de sa carrière.
Pamela Gabriel-Ferland est membre de la nation Kanien’kehá: ka (mohawk) de Kanehsatake, où elle vit avec son mari depuis 22 ans et leurs deux enfants, un fils de 16 ans et une fille de 12 ans. Elle est issue d’un héritage culturel diversifié, avec des racines familiales dans la nation Kanien’kehá: ka, au Québec et en Angleterre.
Elle est une praticienne autochtone holistique, mélangeant à la fois ses enseignements traditionnels et culturels et les modes de savoir et de faire autochtones avec son éducation et sa formation occidentales. Elle est cofondatrice d’une entreprise sociale familiale appelée Retour aux Sources/Tsi non we tiota'shá:ronte à Kanehsatake, QC, dont la mission est d’aborder et de guérir les impacts de la colonisation par le travail de groupe, la formation professionnelle, le développement social, la recherche, le partage des connaissances et la sensibilisation et les partenariats avec des alliés non autochtones.
Titulaire de trois permis professionnels, celui de travailleuse sociale, de psychothérapeute et de thérapeute conjugale et familiale, elle travaille auprès des peuples et des communautés autochtones depuis plus de 20 ans, offrant une grande variété de services dans les domaines du développement social, de l’éducation, de la recherche et du développement, de la psychothérapie et de la formation à la sécurité culturelle. Elle est motivée par sa passion et sa croyance en la réconciliation, qui pour elle consiste à établir et à maintenir une relation de respect et de confiance mutuels entre les peuples autochtones et non autochtones du Canada.
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